Le cycle WLTP est une donnée que l’on trouve sur toutes les fiches techniques des véhicules thermiques et électriques. Si l’on sait que c’est un moyen de comparaison, on n’en sait généralement pas plus sur un élément qui est pourtant crucial. C’est en effet à partir de lui qu’est calculé, par exemple, le malus écologique pour les véhicules polluants. Il est donc nécessaire de bien connaître cette norme.
Définition et enjeu de la norme WLTP
WLTP signifie Worldwide Harmonized Light Vehicles Test Procedure, soit, en français, procédure mondiale harmonisée pour véhicules légers. L’idée est de mesurer, principalement mais pas exclusivement, l’autonomie des véhicules ainsi que leurs rejets en CO² dans l’atmosphère. Pour cela, les conditions de test sont harmonisées pour offrir un socle de comparaison qui soit juste. On peut ainsi comparer deux véhicules sur des valeurs égales par ailleurs. Ainsi, il ne ressort que la différence d’autonomie ou la pollution d’un modèle à l’autre. C’est une procédure particulièrement fiable, qui remplace depuis 2019 la norme NEDC (source). Cette dernière avait court depuis les années 80 et n’était plus représentative des véhicules d’aujourd’hui.
Comment les voitures sont-elles comparées avec la norme WLTP ?
La norme WLTP mesure les paramètres d’une voiture par rapport à un cycle de conduite qui est adapté au format du véhicule. Il représente un trajet type auquel sont donc soumis tous les véhicules passant ce test, c’est-à-dire tous ceux mis en vente en France et en Europe. Ainsi, la voiture est soumise à différentes vitesses durant un laps de temps précis, différentes phases d’accélération plus ou moins fortes, différents temps d’arrêt. Cette simulation imite un trajet comprenant à la fois du trajet urbain, semi-urbain comme du trajet à grande vitesse, comme sur une autoroute par exemple. Cette norme est destinée aux véhicules comme les voitures à destination des particuliers. Toutefois, il existe différents schémas qui correspondent aux différentes catégories de voiture. Un SUV de 2 tonnes ne peut pas être comparée à une voiture biplace comme la Citroën AMI. C’est pourquoi il y a une catégorisation qui permet de compenser les différences de véhicules pour parvenir à une comparaison objectivement fiable entre les modèles.
WLTP, malus écologique et autonomie électrique
Il est crucial de s’intéresser à la norme WLTP lorsque l’on achète une voiture. C’est en effet elle qui va déterminer le malus écologique de votre modèle. Or, d’une motorisation à l’autre, les chiffres changent puisque la puissance du moteur diffère. Il faut donc y être sensible pour éviter le malus qui augmente de façon exponentielle selon le niveau de pollution engendrée par le véhicule. Il en est de même pour l’autonomie des véhicules électriques qui varie grandement d’un modèle à l’autre. C’est une donnée cruciale à l’achat et ce protocole harmonisé permet de simuler avec beaucoup de réalisme une utilisation réelle. Vous aurez donc un bon aperçu de l’autonomie de votre futur véhicule, et ferez une comparaison en toute connaissance de cause.