Bon nombre d’automobilistes s’intéressent à l’idée de transiter vers la mobilité verte. Il existe néanmoins un frein qui les empêche de sauter le cap : le prix élevé des véhicules électriques.
Ayant pensé à tous les portefeuilles, les constructeurs ont aujourd’hui imaginé des modèles plus abordables pour tous les budgets et accessibles à moins de 20 000 euros. Voici une sélection des cinq meilleures citadines électriques les moins chères du marché.
1 – Citroën Ami
Appartenant à la catégorie des quadricycles, la Citroën AMI est une nouvelle microcitadine inspirée du concept Ami One présenté en 2019. Campée sur des roues de 14 pouces, elle affiche une longueur de 2,41 m, une largeur de 1,36 m et une hauteur de 1,52 mètre. À part ses dimensions ultra-compactes, l’AMI attire l’attention pour son design anticonformiste. Il semble difficile de ne pas mentionner ses larges portes parfaitement identiques à droite et à gauche à ouverture antagoniste côté conducteur. Les boucliers avant et arrière, les bas de pare-chocs et bas de caisse se ressemblent à l’avant comme à l’arrière. Sous le capot, l’AMI se contente d’un moteur de 9 kW/12 ch pour une vitesse de pointe de 45 km/h. Considérée comme un quadricycle, elle autorise une conduite sans permis dès 14 ans. Sous le plancher au niveau du siège passager se trouve la batterie lithium-ion de 5,35 kWh qui totalise 70 km d’autonomie. La recharge n’est pas un casse-tête puisque le véhicule se branche simplement sur une prise domestique pour récupérer son énergie en 4 heures. Son point négatif repose sur son caractère biplace. On la conseille alors pour les jeunes ou les entreprises de livraison, mais certainement pas pour la famille. Chez Citroën, l’AMI est disponible dès 8190 euros.
2 – Renault Twizy E-Tech
La voiture sans permis est idéale pour de courtes distances en ville, pour ceux qui n’ont pas l’âge d’avoir le permis de conduire ou ceux qui l’ont perdu pour une raison ou une autre. Parmi les modèles de référence sur le marché figure la Renault Twizy E-Tech, une microcitadine biplace entièrement pensée pour la ville. Ses dimensions de 2,33 mètres de long sur un mètre de large lui permettent de se faufiler dans les rues, voire de se garer perpendiculairement au trottoir pour ne pas gêner la circulation. La Twizy se glisse partout pour le stationnement étant équipée de portes à ouverture en élytre qui ne nécessitent pas d’espace pour sortir du véhicule. Dans sa version Twizy 45 sans permis, le véhicule procure une autonomie normalisée de 120 km contre 100 km pour la Twizy 80. Le prix est très avantageux puisque le véhicule est accessible dès 12 300 euros, hors bonus écologique de 900 euros.
3 – Dacia Spring
Dacia n’est peut-être pas la marque la plus à la pointe sur le marché automobile, mais elle a le mérite d’avoir des véhicules qui s’illustrent pour l’excellence de leur rapport qualité/prix. À l’inverse de la plupart des citadines électriques d’entrée de gamme, la Spring n’adopte pas un look urbain, mais de faux-airs de SUV. Elle a l’avantage d’offrir une garde au sol légèrement plus élevée par rapport à ses concurrentes. Au niveau de la motorisation, la citadine propose une puissance de 33 kW, soit 44 ch et 125 Nm. Elle n’est peut-être pas la reine du bitume, mais elle est suffisamment rapide pour avoir le droit d’emprunter l’autoroute avec ses 125 km/h. Récemment, une version Spring Extrême a été lancée avec un électromoteur plus puissant de 45 kW/65 ch. Au niveau de l’autonomie, la Spring cumule 26,8 kWh qui annonce 230 km de rayon d’action en cycle WLTP et jusqu’à 305 km en mode urbain. Le seul bémol : on regrette la mauvaise insonorisation du véhicule. Question coût, les tarifs après déduction du bonus écologique s’étalent entre 12 043 euros à 13 498 euros selon la finition, soit les plus bas du marché.
4 – Renault Twingo E-Tech
Cousine technique de la Smart Forfour, la Renault Twingo E-Tech a mis du temps pour arriver sur le marché puisqu’elle ne débarque qu’à partir 2020. Il s’agit d’une citadine électrique par excellence. Elle s’équipe d’une boîte de vitesse automatique. L’absence de pédale d’embrayage et la conduite à deux pédales la rendent parfaite pour la ville. La Twingo E-Tech a été munie d’un électromoteur de 60 kW adapté à la circulation urbaine. Ce bloc se combine parfaitement à son format compact et son rayon de braquage rendant le véhicule maniable et agile. Sa vitesse maximale est de 135 km/h. La Twingo a droit sous le plancher à une petite batterie de 22 kWh qui lui offre une autonomie maximale de 190 km en cycle WLTP et jusqu’à 270 km en cycle urbain. La citadine n’est pas une bonne voyageuse, mais il ne s’agit pas non plus de sa principale vocation. Son prix a été étudié pour s’adapter à tous les budgets. Comptez 21 350 euros en prix de départ, hors bonus écologique de 5764 euros, soit un coût de 15 586 euros.
5 – Volkswagen e-up !
La Volkswagen e-up avait disparu un temps du catalogue du constructeur avant de faire son grand retour en 2019. Lors de sa sortie en 2013, la citadine électrique se contentait d’une batterie de 18,7 kWh. Depuis son restylage, il a doublé de capacité pour s’établir à 36,8 kWh. Cela lui permet de disposer d’une autonomie totale de 260 km en une seule charge. Sous le capot la Volkswagen e-up a droit à un moteur électrique de 61 kW/83 ch capable de délivrer jusqu’à 212 Nm de couple. Elle réalise ainsi le 0 à 100 km/h en 11,9 secondes et assure une vitesse de pointe de 130 km/h. La Volkswagen e-up ! est accessible pour un prix de 27 945 euros TTC pour la version d’entrée de gamme qui se dote d’équipements de série tels que l’avertisseur de franchissement de ligne, la climatisation automatique « Climatronic », la préparation pour e-Remote, la radio, le siège du conducteur avec réglage à hauteur et le support pour smartphone. Après la déduction du bonus écologique de 6000 euros et de 6000 euros de prime à la conversion, la note finale baisse considérablement.