Après une carrière de deux ans seulement, le Nissan NV250 fait définitivement ses adieux au marché pour laisser la place au Nissan Townstar. Le nouveau petit fourgon du fabricant nippon est un clone du Renault Kangoo et révèle quasiment le même design et les mêmes fonctionnalités.
Disponible en bloc essence uniquement, il a aussi la chance de disposer d’un dérivé 100% électrique qui servira aux besoins des entreprises de livraison, de colis ou de messagerie opérant en centre-ville.
Townstar : la grande nouveauté de chez Nissan
Le monde des véhicules professionnels est constamment en effervescence. Tout récemment, le Renault Kangoo Van a fait énormément parler de lui en obtenant le titre tant convoité « International Van of the year 2022 ». Puis, c’est au tour du Mercedes Citan de se dévoiler sous la forme d’une nouvelle génération. Comme il est d’usage chez les constructeurs automobiles, des partenariats sont noués afin de réduire les coûts en recherche et développement. Nissan est également passé par une collaboration avec Renault pour le lancement de son Townstar qui n’est autre qu’une version rebadgée du Kangoo Van. Ce nouvel utilitaire a pour vocation de substituer au NV250 qui a subi un flop sur le marché en se vendant seulement à 2282 unités en 2020. Esthétiquement, rien ne distingue le Kangoo de son jumeau technique japonais à part la calandre, les optiques et le bouclier. Du reste, l’utilitaire reprend quasiment les mêmes lignes que son aîné. Il s’agit d’une façon pour la marque japonaise de réaliser des économies encore plus importantes.
Le Townstar est disponible en deux versions : fourgon et combi dédié au transport de personnes. L’utilitaire a été imaginé pour simplifier le travail des professionnels en s’équipant notamment de portes arrière avec une large ouverture ainsi que des portes coulissantes qui facilitent le chargement et le déchargement. D’un empattement de 2,716m m, il offre une longueur de chargement de 3,100 m et une hauteur à vide de 1,864 m. Le volume utile est de 3,3 m3. Toutefois, lorsque le véhicule se dote d’une cloison grillagée pivotante et que le siège passager est rabattu, il augmente à 3,9 m3. La charge utile pour sa part n’est que de 800 kg en option et 650 kg de série, loin des 1000 kg que peuvent proposer les concurrents comme le Citroën Berlingo Van. La variante consacrée au transport de personnes se veut plus généreuse en termes d’espace. Accueillant jusqu’à 5 passagers, elle offre un volume de chargement de 775 à 3500 litres.
Performances et autonomie du Nissan Townstar
Étant le clone du Renault Kangoo, le Nissan Townstar repose sur la même plateforme CMF-B. Dans ses soubassements, il s’équipe d’un moteur électrique délivrant une puissance de 90 kW/122 ch pour 240 Nm de couple. La vitesse de pointe du véhicule n’a pas encore été révélée par le constructeur. En revanche, on sait qu’il est pourvu d’une batterie offrant 44 kWh de capacité utile et affichant une autonomie de 275 km en cycle WLTP.
Pour la recharge en courant alternatif (AC), l’utilitaire a droit à un chargeur embarqué supportant une puissance maximale de 11 kW. En option, il est possible d’aller jusqu’à 22 kW sur réseau triphasé. Concernant la recharge rapide en courant continu, le véhicule bénéficie d’un connecteur combo CCS et peut tolérer jusqu’à 75 kW, ce qui lui permet de gagner 80% de charge en approximativement 42 minutes.
Intelligent, le Nissan Townstar brille pour son caractère innovant. Il dispose de plus de 20 technologies inédites parmi lesquelles figure le système Around View Monitor de Nissan qui a recours à quatre caméras pour offrir une vue à 360° sur les alentours du véhicule et faciliter le stationnement et les manœuvres. L’utilitaire profite aussi des fonctions avancées d’assistance à la conduite ou de sécurité comme le freinage d’urgence intelligent ou le stationnement mains libres.
Quelle borne de recharge pour le Nissan Townstar ?
À domicile ou en entreprise, le Nissan Townstar pourra être branché à une borne de recharge délivrant au maximum une puissance de 11 kW en courant alternatif sur réseau triphasé. Ce débit lui permettra de gagner 20 à 80% de charge en seulement 2h25 d’après les simulations publiées par le magazine Automobile Propre. Il est aussi possible de recourir à un chargeur de 22 kW et dans ce cas, le délai de recharge baisse à 1h13.
À part la puissance, le choix de la borne de recharge dépend aussi de la marque. Certaines entreprises bénéficient d’une très belle notoriété, car elles sont établies sur le marché depuis plusieurs décennies. C’est le cas des entreprises de matériels électriques mondialement connues comme Legrand, Schneider ou Hager. Il existe aussi des petites enseignes qui ont bâti leur réputation dans la conception et la production exclusive de bornes de recharge. Parmi elles on cite Wallbox, Newmotion ou EVBox.
Il est préférable de se focaliser uniquement sur les marques qui proposent des garanties d’une durée de deux ans au minimum et qui offrent un service client de qualité. Le pays de fabrication entre également en ligne de compte. L’idéal est de privilégier les matériels fabriqués en France et en Europe et respectant les normes en vigueur. Les modèles EVlink de chez Schneider par exemple sont produits dans l’Hexagone.
Par ailleurs, le choix relève aussi des diverses fonctionnalités octroyées par la borne. Les versions de nouvelle génération proposent des fonctions de recharge intelligente comme Wallbox avec son fameux Power Boost. Des systèmes de restrictions d’accès avec lecteur de badges RFID doivent aussi être disponibles pour les bornes installées en extérieur.
Combien coûte la pose d’une Wallbox ? Qui effectue l’intervention ?
La Wallbox doit exclusivement être posée par un technicien IRVE dès que sa puissance dépasse les 3,7 kW. Cet installateur se déplace sur les lieux pour faire une visite technique et dresser un devis. Le coût de l’installation dépend du matériel choisi. La marque, la puissance, les fonctionnalités ou les systèmes d’accès à la borne influencent son prix. À ce dernier s’ajoutent les frais de main-d’œuvre qui sont liés aux difficultés du chantier. S’il est nécessaire de réaliser des tranchées, des travaux de réfection de sol ou encore des remises aux normes sur l’installation électrique, la facture risque d’être élevée.